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Biographie de Nostradamus

 
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Adama
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MessagePosté le: Sam 24 Mai - 10:37 (2008)    Sujet du message: Biographie de Nostradamus Répondre en citant

Nostradamus, né Michel de Nostredame (14 décembre 1503 à Saint-Rémy-de-Provence - 2 juillet 1566) était un médecin[1]'[2] et apothicaire français. Pratiquant l'astrologie comme tous ses confrères à l'époque de la Renaissance, il est surtout connu pour ses prédictions sur la marche du monde.





Portrait de Nostradamus par son fils César de Nostredame.

Biographie
Il est né de Jaume (ou Jacques) de Nostredame et Reynière (ou Renée) de Saint-Rémy. Jaume était l'aîné des six (certains disent dix-huit) enfants du couple (Pierre de Nostredame et Blanche de Sainte-Marie). Le nom des Nostredame vient de son grand-père juif, Guy de Gassonet (fils d'Arnauton de Velorges), qui choisit le nom de Pierre de Nostredame lors de sa conversion au catholicisme, probablement vers 1455[3]. Selon les archives d'Avignon, et selon les archives de Carpentras qui parlent souvent de juifs des autres régions, il est suggéré que l'origine du nom Nostredame fut imposé par le cardinal de Foix[4] de l'archevêque d'Arles, Pierre de Foix. Le grand père de Nostradamus, Pierre de Nostredame était si convaincu de sa foi qu'il a répudié sa femme d'alors (Benastruge Gassonet) qui ne voulait pas quitter le judaïsme. Le curieux "démariage" fut prononcé à Orange le 14 juin 1463 (ce qui lui a permis finalement d'épouser Blanche).


Son enfance
C'est son bisaïeul maternel, Jean de Saint-Rémy, ancien médecin et trésorier de Saint-Rémy, qui lui aurait transmis en 1506 les rudiments des mathématiques et des lettres selon ses propres dires. Mais la trace notariée (Archives dep. des Bouches du Rhône B. 2.607) de ce vieux personnage disparait en 1504.



Portrait de Nostradamus
par le Dr.

Ses années d'études

Il part très jeune à Avignon pour y obtenir son diplôme de bachelier ès arts. On le disait doué d'une mémoire presque divine, d'un caractère enjoué, plaisant, peut-être un peu moqueur « laetus, facetus estque mordax »[5]. Ses camarades l'auraient appelé « le jeune astrologue », parce « qu'il leur signalait et leur expliquait les phénomènes célestes », mystérieux alors pour beaucoup : les étoiles filantes, les météores, les astres, les brouillards, etc. Il dut apprendre aussi la grammaire, la rhétorique et la philosophie. Mais il doit quitter l'université après un an seulement, à cause de l'arrivée de la peste (fin 1520). Neuf ans plus tard (1529), ayant cependant pratiqué comme apothicaire, il s'inscrit à la Faculté de Montpellier pour y gagner son doctorat en médecine. Il se fait connaître grâce aux remèdes qu'il a mis au point en tant qu'apothicaire, dont les fameuses « boules de senteur ». Mais il est bientôt expulsé pour avoir exercé ce métier « manuel » interdit par les statuts de la faculté [voir site Benazra Espace Nostradamus]. Ce n'est que des biographes tres tardifs qui proposent que cela eût été temporaire, qu'il fut par la suite, selon Guynaud, Astruc et d'autres, reçu professeur par acclamation de ses pairs[6] et que, selon un de ses biographes, il fut reçu docteur de l'illustre faculté1. Il alla par la suite s'établir à Agen, sans doute parce qu'il y entretient un commerce littéraire avec Scaliger (amitié qui n'allait pas durer) comme on le voit plus loin. Il avait alors 30 ans.


Mariages et professions
Vers 1533, il s'établit à Agen[7], où il pratique la médecine de soins à domicile. Il s'y lie d'amitié avec Jules César Scaliger. Cet Italien, installé à Toulouse, érudit de la Renaissance, est « un personnage incomparable, sinon à un Plutarque » selon Nostradamus ; il écrit sur tout. Impertinent, il s'attaque à tout le monde, s'intéresse à la botanique et fabrique des pommades et des onguents. Mais cet « imposteur » inquiète les autorités religieuses par ses idées un peu trop progressistes pour l'époque.

Combien de temps Nostradamus demeura-t-il à Agen ? On ne le sait ! Peut-être trois ans, peut-être cinq ans. Les points de repères manquent et l'on ne peut offrir que des dates élastiques. Vers 1534[8] Nostradamus s'y choisit une femme dont on ne sait même pas le nom[9], qui lui aurait donné deux enfants : garçon et fille. Tous trois moururent, très rapidement semble-t-il, à l'occasion de quelque épidémie, la peste vraisemblablement.

D'après certains commentateurs catholiques des Prophéties - Barrere, l'abbé Torne-Chavigny notamment - « Nostradamus aurait dit en 1534 à un « frère » qui coulait une statue de Notre-Dame dans un moule d'étain qu'en faisant de pareilles images il ne faisait que de diableries ». D'aucuns pensent que ses relations avec un certain Philibert Sarrazin, mécréant de l'époque et qui sentait le fagot dans la région d'Agen, avaient rendu Nostradamus plutôt suspect à la Sainte Inquisition[10]. Celle-ci l'aurait même invité à se présenter devant son tribunal de Toulouse pour « y être jugé du crime d'hérésie; mais il se garda bien de répondre à cette citation »[11].

Après la mort de sa première femme, Nostradamus se serait remis à voyager. On l'aurait trouvé à Bordeaux, vers l'an 1539 . Les commentateurs tardifs Moura et Louvet se le représentent en la compagnie de savants renommés de l'époque et du cru : l'apothicaire Léonard Baudon, Johannes Tarraga, Carolus Seninus et Jean Treilles, avocat.

Nostradamus accomplit de 1540 à 1545 un tour de France qui l'amène à rencontrer de nombreuses personnalités, savants et médecins. La légende signale le passage du futur prophète à Bar-le-Duc. Nostradamus y aurait soigné, d'après Etienne Jaubert[12], plusieurs personnes et notamment une célèbre (?) Mademoiselle Terry qui l'aurait souvent entendu « exhorter les catholiques à tenir ferme contre les Luthériens et à ne permettre qu'ils entrassent dans la ville»[13].

Une tradition très douteuse affirme qu'il a séjourné un temps à l'abbaye d'Orval, qui dépendait de l'Ordre de Cîteaux, située alors au diocèse de Trêves, à deux lieues de l'actuelle sous-préfecture de Montmédy, un séjour que Pagliani, après plusieurs autres, date de 1543 [14]. On ne sait s'il faut y ajouter foi, même si, avec Torne-Chavigny, beaucoup de gens lui attribuent les fameuses prophéties d'Orval, Prévisions d'un solitaire, que d'autres assurent être d'un autre médecin astrologue Olivarius. (On les aurait trouvées à l'abbaye d'Orval en 1792. La première serait datée de 1542, antérieure donc de treize ans, comme on le verra plus loin, à la préface des premières Centuries.)

Ici se termine le cycle de pérégrinations du médecin Nostradamus qui l'a mené en somme, après sa thèse, du Sud-Ouest au Nord-Est de la France. Nostradamus atteint la quarantaine (1543) et commence une seconde phase de déplacements qui va le rapprocher de la Provence et le pousser vers l'Italie, terre bénie de tous ceux qui connurent à son époque l'ivresse de la Renaissance.

Les premières étapes de ce périple sont probablement Vienne, puis «Valence des Allobroges», dont parle Nostradamus dans son Traité des fardemens et confitures à propos des célébrités qu'il s'honora d'y avoir rencontrées: «A Vienne, je vis d'aucuns personnages dignes d'une supprême collaudation ; dont l'un estoit Hieronymus, homme digne de louange, et Franciscus Marins, jeune homme d'une expectative de bonne foy. Devers nous, ne avons que Francisons Valeriola pour sa singulière humanité, pour son sçavoir prompt et mémoire ténacissime... Je ne sçays si le soleil, à trente lieues à la ronde, voit ung homme plus plein de sçavoir que luy[15]».

En 1544, Nostradamus aurait eu l'occasion d'étudier la peste à Marseille[16] sous la direction, a-t-il dit, d'un « autre Hippocrate, le médecin Louis Serres »[17]. Puis, il est «appelé par ceux d'Aix en corps de communauté pour venir dans leur ville traiter les malades de la contagion dont elle est affligée. C'était en l'année mil cinq cent quarante six»[18]».

On le voit certainement à Lyon en 1547 où il s'oppose au médecin lyonnais Philibert Sarrazin[19], à Vienne, Valence, Marseille, Aix-en-Provence et, enfin, à Arles, où il finit par s'établir. Là, il met au point un médicament à base de plantes, capable, selon lui, de prévenir la peste. En 1546, il l'expérimente à Aix lors d'une terrible épidémie : son remède semble efficace comme prophylactique, mais il écrira lui-même plus tard que « les seignées, les medicaments cordiaux, catartiques, ne autres n'avoyent non plus d'efficace que rien. » (Traité des fardemens et confitures, Lyon, 1555, p. 52) Malgré ce succès douteux, Nostredame est appelé sur les lieux où des épidémies sont signalées. À la même époque, il commence à publier des almanachs qui mêlent des prévisions météorologiques, des conseils médicaux et des recettes de beauté par les plantes. Il étudie également les astres.





La Maison de Nostradamus à Salon-de-Provence.


Le ­11 novembre 1547, il épouse en secondes noces Anne Ponsard, une jeune veuve de Salon-de-Provence, alors appelé Salon-de-Craux. Le couple occupe la maison qui abrite aujourd'hui le Musée Nostradamus. Il aura six enfants, dont trois filles et trois garçons ; l'aîné, César, deviendra consul de Salon, historien, biographe de son père, peintre et poète.

Nostredame prend le temps de voyager en Italie, de 1547 à 1549. C'est d'ailleurs en 1549 qu'il rencontre à Milan un spécialiste en alchimie végétale, qui lui fait découvrir les vertus des confitures qui guérissent. Il expérimente des traitements à base de ces confitures végétales et, de retour en France, il publie en 1552 son Traité des confitures et fardements.

En 1550, il commence, comme tant d'autres, par éditer un « almanach », c'est-à-dire un calendrier de prédictions basées essentiellement sur les astres. Le genre est extrêmement prisé du peuple. Il s'amuse à façonner ses premières prévisions dans un style énigmatique et polyglotte qui semble avoir rendu la tâche difficile aux éditeurs, à en juger par les nombreuses coquilles (où certains voient le signe que l'auteur était dyslexique). Dès cette date, Michel de Nostredame signe ses quatrains du nom de Nostradamus. Ce nom n'est pas l'exacte transcription latine de Nostredame, qui serait plutôt Domina nostra ou Nostra domina. En latin correct, Nostradamus pourrait signifier : « Nous donnons (damus) les choses qui sont nôtres » ou « Nous donnons (damus) les panacées » (nostrum, au pluriel), mais il est également permis d'y voir un travestissement macaronique (et très heureux) de Nostredame.

En 1555, installé à Salon-de-Provence, il publie des prédictions perpétuelles (par opposition aux présages annuels) dans un ouvrage plus ambitieux qu'il fait imprimer à Lyon, chez Macé Bonhomme. Ce sont les Prophéties, l'ouvrage qui fait l'essentiel de sa gloire auprès de la postérité.

Sa renommée est telle qu'il devient l'un des astrologues attitrés de Catherine de Médicis, qui l'appelle à la cour et le fera nommer médecin et conseiller du roi Charles IX en 1564. Puis, il repart à Salon, où Charles IX, puis Henri de Navarre (le futur Henri IV) vont lui rendre visite.

C'est pourtant sur ordre du jeune roi Charles IX que, quelques années avant, dans le château de Marignane, le comte de Tende, seigneur de Marignane et gouverneur de Provence, avait tenu Nostradamus en prison. De passage à Salon le 16 décembre 1561, le comte fit arrêter Nostradamus et l'amena avec lui dans son château de Marignane. Les deux hommes étaient amis et la prison tenait plutôt de la mise en résidence. Le 18 décembre suivant, Claude de Tende écrit au roi: "Au regard de Nostradamus, je l'ay faict saisir et est avecques moi, luy ayant deffendu de faire plus almanacz et pronostications, ce qu'il m'a promis. Il vous plaira me mander ce qu'il vous plaist que j'en fasse." Nostradamus avait en effet publié ses prédictions pour 1562 sans l'autorisation de l'évêque , contrevenant ainsi à l'ordonnance d'Orléans du 31 janvier 1561[20].


Maladies et mort
Certains prétendent que s'il faut prendre à la lettre ce que Nostradamus, dans la préface de la première édition de ses Prophéties, dit de sa "comitiale agitation hiraclienne", il souffrait d'épilepsie. (Il parlait plutôt d'un état de transe proche de cela, lors de la révélation.) On peut tenir pour plus assuré (voir Leroy) qu'atteint de la goutte et d'insuffisance cardiaque, il mourut le 2 juillet 1566 à Salon-de-Provence d'un œdème dit cardio-pulmonaire.

Source : Wikipedia.

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